20/09/2011

Les mots pour Jean Christophe

Est Républicain mardi 20 sept 2011
De la Galerie Octave Cowbell

Il y a deux jours, Jean-Christophe Massinon nous a quittés. 
Sa mort, soudaine, absurde, nous aura pris de court : nous n’avions pas fini de parler ensemble, de lui dire que nous aimions ce qu’il faisait, que nous l’aimions…
Ami de longue date de la galerie Octave Cowbell, les amis d’Octave Cowbell le connaissaient bien, tous appréciaient son enthousiasme, sa joie de vivre, et respectaient son talent. Admiraient son courage, aussi, surtout les derniers temps, où il luttait, à armes inégales, contre la maladie.
Jean-Christophe était modeste et charmant. Incroyablement élégant, il travaillait avec opiniâtreté tout en n’en laissant rien paraître. Avec lui, la peinture ne sentait jamais la sueur. Capable de remuer des montagnes (la procession du Graoully dans les rues de Metz, pour l’inauguration de Pompidou, c’était lui), le travail semblait un jeu, une passion, peut-être, mais sans jamais rien de laborieux ni de poussif. Jean-Christophe donnait l’impression de trouver sans chercher, son art semblait toujours amusant et facile. 
A posteriori, on est frappé, en regardant ses images (son site internet www.jcmassinon.com est plein de merveilles) de constater la profondeur, la poésie et, parfois, la gravité de son inspiration. Sa recherche de la simplicité visait toujours au maximum d’efficacité. Au moment des élections présidentielles, lorsque l’extrême droite s’était faite menaçante, une simple affichette « Non », avec la mèche et la moustache de Hitler dans la lettre O, l’avaient soudain presque rendu célèbre. Célèbre à sa manière. Un « petit feu » illuminait son regard. Génie modeste dont nous n’avions peut-être pas pris l’entière mesure. 
Sa participation, à nos côtés, aux activités d’Octave Cowbell ne constitue qu’une petite part de son activité. Elle représente pour nous autant de moments forts, inoubliables, que nous retiendrons avec ferveur.

Jean-Christophe était un esprit libre, un voyageur. Il avait des allures de marin au grand cours. Ses pérégrinations l’ont conduit jusqu’à nous. Il apporta à Octave Cowbell un esprit qui ne l’abandonnera pas. 

Olivier Goetz,
Hervé Foucher,

Le 20 septembre 2011


19/09/2011

Une petite secousse...


Notre ami Jean Cristophe Massinon nous a quitté dimanche 18 septembre...


Peintures de Jean Christophe Massinon


12/09/2011

Avant le silence des forêts



Notre amie Lilyane Beauquel a écrit ce livre magnifique, Avant le silence des forêts, sorti jeudi 18 août 2011 et il serait injuste de ne pas en faire un petit écho ici.
Dans son numéro de l'été, le Magazine Littéraire dans sa présentation des nouveaux premiers romans de la rentrée a qualifié le livre de Lilyane : d'oeuvre magistrale.
Si j'avais écrit moi-même cette appréciation, tout le monde aurait sourit de ma complaisance, alors parfois c'est mieux quand ce sont les autres qui font le travail.
Depuis, de nombreuses critiques saluent son travail d'écriture et doucement le livre trouve son public.
Le magazine Suisse Le Temps l'a sélectionné parmi les 12 meilleurs romans de le rentrée et tous les magazines, blogs ou médias littéraires français l'évoquent, lui garantissant d'ores et déjà d'être sorti du trou noir de la rentrée littéraire avec ses 654 romans publiés.
A suivre...

Ci-dessous un lien vers les éditions Gallimard pour découvrir quelques pages du livre et éventuellement écouter un extrait :
http://www.gallimard.fr/rentreelitteraire/

Ci dessous un lien pour retrouver les actualités, signatures et revue de presse de son livre :
http://avantlesilencedesforets.blogspot.com/

A noter prochainement une émission de la Quinzaine Littéraire :
http://laquinzaine.wordpress.com/

Emission d'Alain Veinstein sur France Culture vendredi 16 sept, podcast :
http://www.franceculture.com/emission-du-jour-au-lendemain.html-1

Le livre fait partie des sélections de la rentrée FNAC et Virgin.
Lilyane sera présente au Livre sur la Place sur le stand de l'Autre Rive.

11/09/2011

Epilogue ou prologue ?


Est Républicain mardi 3à août 2011

A en croire la une et l'article de l'Est Républicain, la statue de Charles III aurait un pied à terre, même si officiellement aucune réponse claire n'aura été donnée. 
Michel Vicq parle d'un climat guère favorable pour la souscription, largement ébranlée par le débat public qui s'est installé. 
Pourtant Monsieur Rossinot aurait tout à gagner à faire lui même ses annonces, car parfois revoir ses décisions et positions est la preuve d'une capacité d'écoute et de réactivité.
Ce "gel" décisionnaire, est pourtant une bonne nouvelle, car loin des passions, de beaux projets pourront peut être germer si nos élus se prêtent au jeu de l'imaginaire. 
J'ose espérer que Nancy arrive à jouer cette carte et que la Renaissance ne soit pas qu'une mince évocation de bribes du passé mais puisse être conjugué au pied de la lettre.

Il restera encore le mystère du nom de la Place, car si le projet Charles III était un package bien ficelé avec sa statue, aujourd'hui plus rien n'autorise à la baptiser ainsi. Revenir en arrière pour l'attribution d'un nom risque d'être une épreuve même si cela fait appel seulement au bon sens.
Pour s'en convaincre il suffirait de demander aux nancéiens qui instinctivement désignent l'ancienne prison, la rue, le parc ou l'école qui portent le nom de Charles III, preuves s'il en fallait, que la ville lui avait déjà rendu hommage. Mais tout ceci a déjà été écrit mille fois dans ce blog...

Allez, bonne Ville à tous.