27/05/2011

Nancy Underground


La présentation de la statue équestre dans l'environnement du chantier reste un joli moment. En mettant en parallèle le cube de béton cellulaire présenté actuellement aux galeries Poirel, on pourra s'interroger sur le paradoxe à présenter avec emphase des éléments de construction bruts, dans un lieu d'exposition et inversement, à présenter un élément de patrimoine dans un chantier ouvert à tous les vents.
Notre maire arrive à son tour sur le champ de l'art contemporain et les jeunes artistes vont avoir du souci pour se faire remarquer s'ils n'utilisent que l'allégorie ou la métaphore comme production.

Montrer ou masquer ?

Lors de cette présentation au centre de tri jeudi 26 mai , Jean-Marie Duthilleul, l'architecte en charge de l'aménagement du nouveau quartier Grand Coeur présente son projet.

Tout le monde aura bien compris que cet aménagement sera très long à se réaliser dans son ensemble. Une fourchette entre 12 et 15 ans semble une échéance raisonnable, comme l'a annoncé André Rossinot. A suivre donc.

23/05/2011

Place du Marché ou Place Charles III ?

© Paul Hanna / Reuters/REUTERS. Espagne dimanche 22 mai 2011

Dans ce projet de rénovation de la place du Marché, le changement de nom en place Charles III est la clef du problème. Actuellement la place s'appelle officiellement Place Henri Mengin, mais ce nom est juste utile pour perdre ceux qui cherchent cette place.
Au nom d'usage, le marché, endroit populaire par excellence devrait se métamorphoser en hommage à un duc de Lorraine.
Pour Charles III, il y a plein d'espaces urbains en devenir à baptiser ou à rebaptiser, dans le quartier précisément où une rue, une ancienne prison, une école, un parc portent son nom.
Intellectuellement, il n'y a pas de raisons de vouloir forcer la mémoire des nancéiens à regarder ailleurs pour désigner le quartier Charles III.
C'est presque de l'ergonomie de pensée, du design abstrait sur la désignation des "constitutifs de la ville". La mémoire de tous les nancéiens, toutes générations confondues, passe par la désignation actuelle sans équivoque de la place du Marché et du quartier Charles III.
Par ailleurs quel est le vrai intérêt à vouloir remplacer la mémoire de l'activité d'un lieu, par la mémoire d'un homme dont personne ne savait rien il y a peu ?
Pour les commémorations : les expos, les livres et les Musées sont à disposition pour établir ce langage didactique.
Pour tout ce qui est affectif avec Charles III, ne cherchez pas, il n'y a pas de liens.

A vouloir trop célébrer les grands hommes, on finirait par oublier le bon sens populaire et à trop vouloir célébrer des événements dont plus personne ne se souviendra plus, il y a aura toujours quelqu'un pour le rappeler....




21/05/2011

Et une page de publicité


C'est aussi le paradoxe de ce blog de faire indirectement la promotion des communications à propos de cette place. Hier encore, personne ne connaissait Charles III et aujourd'hui tout le monde connait même le nom de son cheval...
Bref, pour les âmes curieuses qui veulent en savoir plus, cette réunion répondra sans doute en direct à de nombreuses questions que les uns et autres se posent...
Et le petit cheval en question pourrait être de la fête et les enfants pourront peut être faire un tour avec...


14/05/2011

Emission France Culture du 7 mai sur l'importance de la statuaire dans l'espace urbain.


http://www.franceculture.com/emission-concordance-des-temps-statues-et-bustes-republicains-entre-celebrations-et-polemiques-2011-

Emission intéressante sur le rôle de la statuaire dans l'espace urbain.
(La protestation contre la statue de Charles III y est citée)

Et pour donner un peu d'eau au moulin de la contestation à la contestation : Place aux royalistes et plus si affinités...

OUI A LA STATUE DE CHARLES III A NANCY

« Du passé faisons table rase » chantent les communistes dans l’International, ce chant de haine. Ce programme vise ni plus ni moins que de rendre toute personne esclave en lui enlevant toutes racines, toute connaissance historique, tout repère lui permettant de vivre libre, comme voulait le faire tous ces révolutionnaires communistes ou nazis qui ont fait tant de mal au monde.

C’est cette « devise » que semble avoir repris quelques « bobos-bolchos » de la pire espèce qui ne veulent pas que Nancy se souvienne de son passé glorieux en essayant d’empêcher l’érection de la statue du Duc Charles III au centre de la partie de la ville qu’il a fait construire. Il voudrait à la place une sculpture contemporaine, sans doute genre « bidet sur piloti » ou « voiture calcinée », que sais-je encore de plus horrible comme certains savent le faire….

Et bien, non, les nancéiens aiment leur ville et la veulent belle, particulièrement dans ses quartiers historiques. La municipalité fait bien en voulant réaliser cette statue suivant le modèle de l’époque qui n’avait pu être finalisé, et dans cette affaire, nous la soutenons entièrement.

Philippe SCHNEIDER


10/05/2011

Question de matière ou matière à question ?


Le remplacement du bronze par une autre matière avait été évoqué depuis le début de "l'affaire", mais même une réalisation en chewing gum ne changerait pas le fond du problème posé par cette statue, sa pertinence au centre de cette place.
Par ailleurs, les chevaux de Marly, ont été remplacés et non crées.
C'est bien toute la différence.

Bien sûr un coût raisonnable aurait sans doute donné quitus aux autorités compétentes et nous aurions regardé, navrés, l'installation de cette icône sans mot dire.
Depuis la réflexion a bien évoluée et je crois qu'actuellement cette place devient le symbole, conscient ou non, de ce que deviendra la ville de Nancy et des atouts qu'elle entend mettre en place et aussi de quelle manière la population pourrait y être invitée.

La véritable invention est là, dans ce partage entre urbanistes et usagers, non sur le plan technique, mais sur les attentes et souhaits de confort urbain dans lequel l'artistique pourrait trouver un peu d'espace.

05/05/2011

Fantasy

Tout n'est pas aussi sérieux que ce que l'on voudrait nous faire croire, mais tout n'est pas à prendre à la légère. Photo : Peikwen Cheng

02/05/2011

Nancy à perte de vue.

Cette carte postale nous donne une vision bucolique de la ville de Nancy avec au premier plan sur la gauche, la place du marché et l'église Saint Sébastien et à un jet de pierre, les premiers jardins.

Pour d'autres cartes, voir le lien envoyé par Alex: