
Je crois que depuis l'ouverture de ce débat, la question n'est plus d'opposer un objet jugé historique par certain, à un autre contemporain. (déjà dit et redit)
Il faut d'abord reposer la question fondamentale de l'usage de cette place mais aussi de toutes les autres et de pouvoir amorcer une nouvelle manière de penser les villes.
Quand le journal qualifie Françoise Hervé de "Défenseur acharné du patrimoine nancéien", ce qualificatif, "acharné", donne à l'ensemble un air de croisade qui n'invite en rien au débat.
En parlant de JUSTICE, REPARATION, ces mots ne sont pas ceux d'un historien, mais de quelqu'un qui prend fait et cause en demandant des comptes à l'histoire.
Il y aurait tellement de choses à réparer, de justice à rendre à rebours que cette idée donne le vertige.
Pour ce qui est de la maquette ou "réduction", son agrandissement pose d'innombrables problèmes, comme celui d'une petite image de qualité internet que l'on voudrait agrandir pour en faire une affiche monumentale. Au final, les pixels ne remplacent pas des détails d'une image et il en est de même pour un objet en 3D.
Sans le regard des créateurs d'origine, un agrandissement à X % d'une petite surface aujourd'hui lisse doit t'elle donner une illusion de matière, de veines saillantes ?
Ces détails seraient t'ils oui ou non inclus dans cette projection ?
Si oui, par qui, un artiste réinterprétant ou un artisan exécutant ?
En dessin il faut parfois tricher avec la réalité et non pas livrer une transcription exacte de ce que l'oeil perçoit. Il en est de même pour les volumes.
Quant à comparer une ville patrimoniale italienne avec la place actuelle du marché, il s'agit d'un grand écart dont ma forme physique actuelle me dispense.