22/06/2011

Du rififi sur la chnouf.

Est Républicain du 22 juin 2011
Quand un personnage historique comme Charles III, agit comme antidépresseur supposé d'une ville et symbole d'un renouveau, sa puissance est à rapprocher des drogues qui ont conquis la planète, car sous son emprise, le monde semble avoir des évidences échappant au commun des mortels.
Il est encore un peu tôt pour savoir si les "opposants" du projet initial vont être mangés par les petits cochons ou anesthésiés par la jolie formule employée par notre sémillant journaliste, un comité Théodule. (paravent pour entériner par ailleurs un projet)
Si c'est pour faire marionnette, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas sûr que ce rôle soit à notre mesure.
Nous avons toujours voulu croire que les paroles d'hommes engagent ceux qui les prononcent et c'est dans cet esprit que nous avons pu engager un dialogue et souhaitons le poursuivre.
Remettre en question cette parole avant les premiers résultats est prématuré pour l'heure.

Pour ce qui est du projet en résine, comme dans Lucky Luke, je suggère plutôt le goudron et les plumes. Quant au discours monomaniaque de Mme Hervé sur ce sujet, franchement avec cette insistance, nous frisons le ridicule et le ringard.
Remplacer une oeuvre abimée par un double, confère à ce double un statut légitime, car l'original a forgé le caractère du paysage dans lequel il s'inscrivait, ce qui n'est pas le cas pour notre place du Marché.
Quant à présenter comme éléments factuels, une fontaine et une statue équestre trouvés sur une gravure, cela s'appelle un raccourci artistique, indigne d'une recherche et réalité historique.

Que monsieur Rossinot ironise sur la campagne d'infos gratuites, offerte à cette place, il a bien raison, c'est cadeau, tout comme peut l'être la démocratie et la parole citoyenne.
Mais il y a un temps pour chaque campagne.

Nous attendrons donc la communication du 30 juin pour avoir une idée plus précise de l'évolution du dossier.

10 commentaires:

  1. A Nancy, chaque projet urbain est une occasion d’émerveillement face à la richesse protéiforme des débats intellectuels qui nourrissent le quotidien de la ville.

    A pieds ou à cheval, Charles III, depuis cinq siècles allongé dans son gisant, doit actuellement se dresser, intrigué par l’exégèse de sa pensée apocryphe qui oppose, divise ou stigmatise pour mieux incanter des vérités révélées en réponses de questions mal posées.

    Dans l’histoire urbaine de la ville, le projet d’aménagement de la place du Marché (place Mangin future Charles III) restera peut être comme une révolution de la pensée collective.

    Révolution par la prise de conscience que la ville de demain ne peut se résumer à la juxtaposition d’aménagements urbains reproduisant à l’identique des réussites patrimoniales antérieures. Révolution par l’acceptation du risque de l’imperfection qui crée la vie.

    Car derrière un objet symbolique tel qu’une statue, transparaissent les émotions, la culture, la vie d’une époque.

    Nancy a su depuis maintenant près de trente ans retrouver la fierté de son patrimoine et de sa richesse de pensées. Quelque soit le jugement que l’on peut porter sur les politiques municipales menées depuis plusieurs années, force est de constater qu’André Rossinot a été l’artisan de cette fierté retrouvée.

    Mais cette fierté qui permet à Nancy de compter en Lorraine ne peut être une fin en soi. Elle doit constituer le socle d’une dynamique de développement nourrie d’inventions, d’esprit d’initiative et d’envie d’entreprendre. Elle doit permettre de transcender les différences pour mieux créer la ville de demain.

    La place Stanislas concentre cette fierté à l’énergie rayonnante.
    La place Charles III ne doit pas être la copie d’une place royale qu’elle n’a jamais été ou seulement la place d’un marché qui n’exerce plus sa fonction de mixité sociale et de rencontre entre mondes urbain et périurbain. Elle doit être la place du Marché, un lieu d’échange et de vie, un lieu de commerce et d’entreprise.

    Avec sa propre culture, Françoise Hervé ne dit pas autre chose et la question qu’elle formule est la même que celle qui sous-tend l’initiative de Daniel Denise.

    Peu importe pour l’instant qu’il y ait une statue équestre, pédestre ou moderne. Peu importe qu’une fontaine, un banc ou une terrasse permettent de susciter des moments de vie et d’échange, des moments paisibles où le temps s’arrête dans un monde pressé.

    L’essentiel est à ce jour dans la formulation partagée des enjeux et dans l’ouverture d’un débat libre et respectueux, un débat force de propositions sans contraintes.

    Il ne n’appartient pas à l’homme de la rue de se substituer aux élus qui sont légitimement et démocratiquement responsables des réponses à apporter aux enjeux de la ville. Par contre, il est de la responsabilité citoyenne de contribuer à la bonne expression des attentes et des besoins en les formalisant clairement, en débattant librement et en éclairant ces choix.

    Merci, Françoise Hervé et à Daniel Denise pour cette expression et cette volonté de recréer un Marché perdu.

    RépondreSupprimer
  2. Qu'est ce que ce bla-bla faussement rassembleur ? Les mots ici sont ampoulés et mentent tellement que l'on reconnait le langage d'aujourd'hui, mensonger,manipulateur comme à si "à dire "les choses allait être dans les seuls mots et n'être jamais que des intentions non réalisées, non valides,non partagées ...
    LE VIDE SIDERAL des gens sans âme, cyniques, en costard à salaire de plus de 5000 euros et qui donnent à sieur rossinot un peu d'allure dans ses décisions.

    RépondreSupprimer
  3. Je crois que Daniel Denise et ses amis baladés dans les consultations ont compris les entourloupes de M. Rossinot et que nous sommes déjà avec eux pour préparer une belle riposte... 9a bouge et on va se marrer.

    RépondreSupprimer
  4. Oui, nos trois réunions ces temps derniers, bien confidentielles et non infiltrées portent leurs fruits ... il a manqué du pain à la dernière, prière à chacun d'apporter ce qui convient.

    RépondreSupprimer
  5. Comme promis je me charge des boissons.
    Et ai avancé sur la coordination.

    RépondreSupprimer
  6. la Fabrique a donc été évaluée dans ses participants, et donc nous avançons sur l'analyse de sa validité ou non. J'apporterai ce soir les conclusions. Sinon l'avis parisien que nous avions sollicité est d'accord avec nous à 100 pour cent.

    RépondreSupprimer
  7. y'en a qui auront intérêt à déserrer la cravate à) ce que j'entends !!!!!, et merci à daniel Denise pour ce qu'il a initié, on reconnait bien là le souffle de Urbi et Orbi !

    RépondreSupprimer
  8. Pensez à envoyer des chocolats à Massinon, il commence à aller mieux.

    RépondreSupprimer
  9. Ca devient Rock and Roll ici...

    Sinon Massinon vient déjà de prendre 3 kilos et il va falloir mettre la pédale douce sur le chocolat.

    RépondreSupprimer